• Sous la brume pékinoise, 5000 ans d’histoire à découvrir…

    ... en huit jours seulement !

    Après avoir finalement rejoint Pékin, nous avons été pris en charge par Ema, un contact local fourni par Michel, le père d’Aude. Aux petits oignons avec nous, elle a commencé par nous gaver de beurre et de nutella pour que nous nous remettions de nos émotions, puis elle nous a fait accompagner dans un appartement en banlieue de Pékin qu’elle nous a confié pour notre semaine de visite ; le pied ! Merci Ema !

     

    Sous la brume pékinoise, 5000 ans d’histoire à découvrir…La ville regorge quant à elle de richesses que nous avons découvertes pendant notre séjour ; en vrac :

    - La place Tian’Anmen, soviétique dans son style, noire de touristes chinois qui voulaient tous se faire photographier avec nous

    - La Cité Interdite, fourmillante sauf dans les « quartiers extérieurs » où nous avons aimé déambuler dans la brume (9 999 pièces, nous nous sommes évidemment perdus…)

    Sous la brume pékinoise, 5000 ans d’histoire à découvrir…

     - Le palais d’été, en spectateurs de la démesure des empereurs chinois sous un grand soleil

     - Le temple du Ciel (gris et pluvieux) dans son écrin de verdure

     - La Grande Muraille, fantastique dragon de pierre que nous avons gravi avec peine (pente à 45°, marches de 30cm, le soldat de garde avait de bons fessiers !)

     

    L’album photo de Pékin se suffit à lui-même ; du point de vue historique, nous avons été comblés !

     

    Sous la brume pékinoise, 5000 ans d’histoire à découvrir…

    Nous avons aimé nous perdre dans les hutongs, petites venelles traditionnelles ceintes de cahutes décrépites et de Siheyuan somptueuses, remplies d’enseignes lumineuses, d’odeurs appétissantes et de cyclistes sans pitié pour le piéton.


    Sous la brume pékinoise, 5000 ans d’histoire à découvrir… 


    Nous avons apprécié les nombreux parcs, cocons de verdure le plus souvent dotés d'un temple et d'un lac et joliment aménagés « à la chinoise ». En revanche, nous avons détesté parcourir les malls de 6 étages à la recherche d’un supermarché…

     


    En tant que touristes, nous avons également été confrontés à certains aspects de la vie pékinoise qui n’ont pas manqué de nous étonner, voire parfois de nous enquiquiner : les myriades de chauffeurs de pousse pousse qui nous assaillaient à peine sorti du métro en criant « hutong, hutong ! », les vendeurs des malls qui nous interpellaient tous d’un même « take a look, do you want shoes ? » (ou bag, ou tout ce qu’ils vendaient…), les restaurants où des cartes spéciales touristes étaient sorties juste pour nous, avec, bizarrement, des tarifs notablement différents de la carte en chinois…

     

    Sous la brume pékinoise, 5000 ans d’histoire à découvrir… 

     Autre sujet d’étonnement pour les Français – tout Grenoblois d’adoption – que nous sommes, la pollution de la ville : bien que l’air y semble plus respirable qu’à Oulan-Bator, l’atmosphère est le plus souvent nimbée d’une brume épaisse, irréelle, qui nous a gâché bien des photos !

     

     

    Les distances énooormes à parcourir sont également une des caractéristiques les plus marquantes de Pékin (qui nous aura d’ailleurs valu d’investir tous les deux dans de nouvelles chaussures !) : vous vous dites qu’il serait plus pratique de descendre à la station de métro précédente pour vous éviter un changement : que nenni, vous voilà bon pour une demi-heure de marche !

     

    Grande surprise aussi pour nous qui avons toujours été dans la « normalité » : le fait de se faire constamment dévisager : par les enfants, évidemment, mais les grands sont tout aussi sans gêne ! Et si un blanc est déjà source de curiosité dans le métro à Pékin, je vous laisse imaginer ce qui nous attend dans les confins du Yunnan !

     

    Enfin, ce qui nous aura également étonné, fraîchement débarqués de Russie, c’est le peu d’uniformes visibles (mais pour combien d’invisibles !) et surtout, le sourire que souvent les officiels arboraient ! (la dictature, ça passe mieux comme ça !)

     

    Bref, malgré quelques petites déveines fort peu contrariantes au final, nous avons aimé Pékin, ses habitants qui le plus souvent aidaient généreusement les pauvres touristes désorientés que nous étions, et – comment ne pas en dire un mot – sa cuisine, savoureuse et relevée (un peu trop, au goût d’Aude)… Mais c’est dans le Shanxi, étape suivante, que nous nous régalerons davantage encore…


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  • Commentaires

    2
    Sandrine24
    Lundi 7 Novembre 2011 à 15:42

    Quel plaisir de vous lire et de partager une nouvelle fois, de magnifiques sites !

    Sandrine

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    1
    Do
    Jeudi 3 Novembre 2011 à 12:31

    magnifique photo d'Aude sur la muraille !!!



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