• Une arrivée à Pékin bien mouvementée…

    Mais finalement tout finit bien, on vous rassure !

    Après 15 heures de train, à une allure défiant toute concurrence (voir le petit film que nous mettrons en ligne une fois sortis de Chine (censure, quand tu nous tiens...)), une traversée de la frontière en jeep russe, assis sur une barre de fer, quelques « droits de passage » distribués deci delà, nous voilà arrivés à Erlian, ville frontière du côté chinois. Notre nouvelle amie mongole, rencontrée dans le train, nous ayant chaudement conseillé de prendre un taxi, plus confortable et plus rapide, plutôt que d’attendre le bus, qui nous amènerait à Pékin à 4h du matin, nous voilà laissés par ses soins entre les mains d’une agence qui nous promet un mini bus rapide qui nous laissera à Pékin à 20h, pour 5€ de plus que le bus… Génial nous gargarisons-nous !

    Nous prenons notre premier repas chinois (œuf sur le plat carré (!), raviolis et thé) et revenons vers l’agence qui nous fait finalement monter dans un taxi… Génialissime nous rengorgeons nous derechef ! Enfin, c’était sans compter que nous étions tombés sur un véritable Fangio, qui, pour notre plus grand malheur, ne savait même pas conduire à grande vitesse : accélération avant les virages signalés comme dangereux, conduite au milieu de la route sans aucune visibilité… Dans notre malheur, nous avons eu de la chance : à 130kmh, la voiture fit un vol plané au dessus d’une ornière et le réservoir d’huile fut brisé par le choc (heureusement que nos têtes étaient plus résistantes !)… Nous en fûmes quittes pour 6h dans un garage, un dernier repas mongol (notre chauffeur et les deux autres passagers étant mongols : crêpes à la viande de chameau au menu !), une autre heure d’attente dans le garage plongé dans le noir (extinction des feux à 19h), une prise de bec entre notre chauffeur et le garagiste au moment de la douloureuse, et 5 nouvelles heures d’anxiété sur la route, à demander au chauffeur de ralentir pendant ses pics de vitesse et à fermer les yeux quand il croisait d’autres voitures en pleins phares (puisque ses codes étaient mal réglés…)

    Au final, arrivée à Pékin à 3h du matin (ça valait le coup d’économiser les 5€ du bus !), déposés devant le mauvais hôtel, dont les tenanciers sortent pour nous conduire en voiture au bon ; finalement ils s’étaient trompé ; 5min de marche et on tombe enfin sur celui qu’on cherchait… Couchés à 4h30, avec quelques cheveux blancs mais en un seul morceau, la découverte de Pékin va pouvoir commencer !


  • Commentaires

    2
    cadfael
    Samedi 12 Novembre 2011 à 08:21

    j'ai bcp de retard dans mes lectures je pensai que comme facebook, le blog ne serait pas alimenté pdt le séjour en chine, et mon dieu que j'ai bien fait !!!! au vu de cette lecture. Quelle angoisse aurions nous eu au jour le jour de vous imaginer à longueur de voyage dans un taxi fou !!!! je vais vite rattraper le retard en lisant tt vos articles avec délectation. Gros bisous à vous

    1
    laptiotelili
    Mardi 1er Novembre 2011 à 21:55

    oh les amis vous allez nous revenir entiers hein!!!! c fini les chauffeurs fous maintenant!

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