Elles sont internationalement connues et partagées à regret par l'Argentine et le Brésil. Elles ont plusieurs orthographes suivant la langue dans laquelle on les convoque. Iguaçu pour les Brésiliens, Iguazú pour les Argentins, Iguassu pour les Etats-Uniens, ce sont... les chutes ! Nous avions choisi de conclure notre périple argentin par l'une des merveilles de ce continent, et nous n'avons pas été déçus...

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Tout petit pays que peu savent situer sur une carte, coincés entre les deux géants Argentin et Brésilien qui se sont longtemps disputés ce bout de terre, l’Uruguay méritait un détour. A l’instar de très nombreux Porteños, les habitants de Buenos Aires, nous y passâmes donc un week end et découvrîmes à cette occasion deux des visages très différents, mais tout aussi charmants, de l’Uruguay : Colonia de Sacramento et Montevideo.

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Depuis notre arrivée en Patagonie, nous avions tout subi ! Le vent, le froid, la pluie, la neige ; beaucoup de neige lors des six derniers jours passés à Ushuaia. Le désir de soleil et de températures clémentes se faisait intensément ressentir et nous fûmes ravis d’embarquer dans l’avion qui nous emmena vers Buenos Aires, non sans avoir payé un supplément de billet en raison de notre nationalité.

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Pour tout un chacun, Ushuaia évoque bien sûr, en premier lieu, une marque fort célèbre de gel douche… Mais comme les plus cultivés d’entre vous (tous nos lecteurs en somme !) le savent, il s’agit également du dernier bastion habité avant l’Antarctique, de l’enclave civilisée la plus australe, de la fin du monde en quelque sorte. Mais sur place, rien de tel : vous débarquez dans une ville sans charme, sur les bords du canal de Beagle, où le regard bloque constamment sur d’innombrables îles et montagnes qui ponctuent l’horizon. Pour l’impression de fin du monde donc, rendez-vous plutôt à la pointe du Raz. Mais en revanche, pour de jolies balades, Ushuaia vous ouvre les bras !

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Les frontières sont capricieuses au Sud de l'Amérique. Le Chili est littéralement coupé en deux par un champ de glace et pour se rendre au Sud de la Patagonie chilienne en passant par la route, il faut passer par l'Argentine. De même, pour atteindre la Terre de Feu argentine, il faut traverser la Terre de Feu chilienne, après avoir franchi le détroit de Magellan. Cette situation engendre une proximité inattendue entre Chiliens et Argentins de ces régions, qui se sentent d'abord Patagoniens et Fuégiens. Quand on connaît les griefs que les deux pays entretiennent, notamment au sujet de la guerre des Malouines, on se dit que tout n'est pas perdu...

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Après 26 interminables heures de bus, nous posons enfin le pied en Patagonie : les paysages, découverts à travers les vitres du bus, sont typiques : de longues plaines désertes, où seuls de rares buissons, côtoyant quelques vaches, arrêtent le regard… Mais la spécificité de la région, nous la découvrons vraiment au sortir du bus : un vent glacé, qui nous décoiffera tout au long de notre séjour.

Première étape de notre périple, El Calafate, d’où nous partirons à la découverte de l’impressionnant glacier Perito Moreno ; puis direction El Chaltén, de l’autre côté du champ de glace qui alimente le Perito, où nous sillonnerons pendant 4 jours les sentiers du parc national Los Glaciares, pour admirer, devinez… des glaciers ! Au final, une étape magnifique, malgré la rigueur du climat !

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Après Pucón et les lacs chiliens, place aux lacs argentins, de l'autre côté de la Cordillère des Andes. Bariloche, enclave suisse dans la région, dont la spécialité est le chocolat, ça ne s'invente pas... Cent kilomètres au Sud et complète antithèse : El Bolson, petite ville andine colonisée par des hippies dans les années 60. Nous étions venus pour randonner, afin de préparer nos futurs exploits en Patagonie. Nous n'avons pas été déçus...

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Après Santiago, mégapole à la fois tranquille et dynamique, et Pucón, petite cité montagnarde et touristique, nous changeons radicalement de décor : depuis Puerto Montt, ville portuaire sans grand intérêt, nous embarquons pour l’île de Chiloé : 250km de long, 50 de large, une moitié ouest majoritairement occupée par une forêt dense et humide tandis que la côte est rassemble la plupart des bourgs de l’île, voilà pour les données géographiques ; côté ambiance, un ciel souvent gris, des ports balayés par les vents, des hameaux isolés, disposant chacun d’une magnifique église en bois coloré, des légendes encore bien prégnantes, c’est sûr, un air de Bretagne flotte par ici !

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Après avoir parcouru à fond Santiago et sa région, nous avons commencé notre descente infernale vers le Pôle Sud et le froid. La première étape, à 1000km de Santiago, nous réservait l’ascension d’un des cinq volcans les plus actifs du monde culminant à 2847m : le volcan Villarica, dont le cône enneigé domine toute la région.

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Auckland - Santiago, un trajet de 12 heures, une journée de 40 et nos repères sont bouleversés : nous quittons frissonnants la froideur anglo-saxonne à 16h et fondons, à 11h le même jour, sous les chaleurs latines. Nous posons ainsi le pied sur le dernier continent au programme de notre périple : l’Amérique Latine… Soleil, musique, balades andines et bains d’espagnol au menu, voilà un programme des plus alléchants !

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