Nous y sommes ! Dernière étape de notre voyage au long cours, le grand, l’immense Brésil s’offrait à nous pour vingt-cinq jours de nouvelles découvertes… en portugais, langue que nous ne maîtrisons pas, après cinq mois d’espagnol ! De Santa Elena de Uairen, au Vénézuéla, un marathon nous attendait : passage de frontière, quatre heures de bus jusqu’à Boa Vista, douze heures jusqu’à Manaus, journée de visite et vol à 4h30 du matin, avec deux escales, jusqu’à São Luis do Maranhão !

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Du Venezuela, nous retiendrons à peine les paysages, pourtant parmi les plus beaux du monde… Le manque de temps, les pluies battantes, la difficulté à se procurer de l’argent et l’insécurité latente nous ont malheureusement contraints à rester souvent enfermés dans nos auberges. Mais que de rencontres marquantes ! Et surtout, que de discussions enflammées sur l’avenir du Venezuela ! Car Hugo Chavez, président controversé depuis 2002, occupe tous les esprits, à défaut des coeurs ! Une immersion captivante au coeur de l’agora vénézuélienne…

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Dans l’imaginaire collectif occidental, Bogotá se classe souvent au côté des Bagdad, Kaboul et autres Ciudad Juarez : une jungle urbaine dont il est difficile de sortir vivant… Cette mauvaise réputation masque une ville tentaculaire de dix millions d’habitants, où l’extrême richesse côtoie la pire des pauvretés. Coeur économique et culturel du pays, elle possède beaucoup d’atouts pour attirer le voyageur : architecture coloniale, musées de portée internationale et vie nocturne agitée. Pour toutes ces raisons, nous décidâmes de nous rendre à Bogotá, ainsi qu’à Zipaquirá, à une centaine de kilomètres, où se trouve l’un des monuments les plus visités du pays : une cathédrale de sel !

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Après avoir survolé Popayan et Cali, nous allions enfin trouvé un lieu où nous poser : Salento, un petit village vivant perdu au milieu d’une nature tropicale, où nous tombons sur une véritable auberge espagnole, tenue par de jeunes Français roots. Un cocktail détonnant, qui avait tout pour nous plaire !

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La Colombie… La réputation sulfureuse gagnée dans les années 90, à l’apogée du trafic de drogue et de la loi des cartels, lui colle encore à la peau. Jetez donc un oeil au site du ministère des Affaires Etrangères pour vous en persuader ! Dans les faits, tous les problèmes ne sont pas résolus, loin de là, mais le pays s’ouvre lentement au tourisme grâce à ses trésors trop longtemps dissimulés aux yeux du public, et surtout au sourire de ses habitants ! Si vous êtes en manque d’authenticité, foncez ! Dans cinq ans, ce sera un nouveau Pérou !

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Après dix jours dans les nuages des Andes, nous rêvions de soleil et de mer… Cap sur Puerto Lopez, sur la côte équatorienne, là où l’été, les baleines viennent mettre bas dans les eaux chaudes du Pacifique. Nous attendait effectivement une expérience unique, une croisière entourés d’une dizaine de cétacés géants et une balade dans les « Galapagos du pauvre », la Isla de la Plata, qui abrite une faune exceptionnelle… le tout sous le ciel gris !!!

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La Quito coloniale laissa ensuite la place à d’autres merveilles équatoriennes : les paysages volcaniques et les cultures autochtones, que Thomas avait voulu découvrir pendant son séjour. Nous concoctâmes donc un séjour à Otavalo, célèbre pour son grand marché puis à Latacunga, camp de base pour découvrir le volcan Cotopaxi et la région de Quilotoa.

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Joyau de l’Equateur, Quito est sans conteste l’une des plus belles capitales coloniales d’Amérique du Sud. Trois jours passés entre le centre historique, classé à l’UNESCO, et les quartiers populaires de Mariscal nous ont permis de découvrir et d’apprécier les beautés de cette cité andine, perchée à 2850m d’altitude et entourée de volcans enneigés…

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Après avoir fui l’onéreuse et peu chaleureuse Cusco, nous posons nos valises à Lima. Pas bien longtemps cependant : nous sommes fatigués des visites, déroutés par l’énormité de la ville. Une après-midi à sillonner la capitale en transports en commun, à la recherche de la clinique remboursée par notre mutuelle où Aude se fera enlever ses points de suture (clinique qui se révéla finalement être une maternité !!!) nous a suffit. Nous prenons néanmoins le temps, sous le traditionnel ciel gris limeño, de faire le tour de l’imposante Plaza de Armas et de déguster une bière dans le café préféré des politiques péruviens, situé à la porte arrière du palais du gouvernement, puis repartons, direction le nord du Pérou, là où le rythme est plus tranquille et le climat nettement plus chaud.

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